Stone Island

Avant de s’inscrire comme l’une des références de prêt-à-porter expérimental, l’entreprise Stone Island a d’abord fait ses débuts dans les locaux de C.P. Company. Au milieu des années 80, Massimo Osti, styliste, directeur mais aussi fondateur de la société, étudie le secteur du vêtement et plus particulièrement du tissu. De là, le désir d’orienter son propre label vers une seconde identité commence à cheminer.

Adulé pour son côté techwear, la marque propose des pièces techniques et fonctionnelles inspirées par les domaines militaires et marins. Deux univers intimement liés par le logo illustrant une rose des vents.

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La genèse de Stone Island

Une marque innovante et prospective

L’histoire de Stone Island remonte à l’époque où Massimo Osti évoluait au sein de son premier label : C.P. Company. Avant-gardiste pour l’époque, le créateur italien a mené diverses expérimentations. Créatif et passionné, il détourne un tissu coloré initialement réservé aux bâches des camions, surnommé Tella Stella. En découle, une collection composée de sept blousons. Toutefois, ce projet ne coïncide pas avec l’ADN de C.P. Company. C’est pourquoi, parallèlement à sa première entreprise, Massimo décide de créer Stone Island. Plus qu’une conception standard, le styliste maitrise le ponçage puis s’essaye à la teinture. Le résultat s’oriente alors vers un tissu à l’aspect usé et brut.

Bien que les matériaux utilisés soient innovants, le logo du label l’est également. En effet, le visuel de la rose des vents s’inspire de l’univers marin tandis que son emplacement sur l’épaule rappelle les uniformes militaires. La collection technique et le badge Compass réunis, la marque commence alors à inscrire sa première empreinte dans la sphère mode. Quelques années plus tard, Massimo Osti propose à Carlo Rivetti de reprendre la tête de la direction artistique, un statut qu’il détient encore aujourd’hui.

La représentation au sein de la culture populaire

Originaire d’Italie, Stone Island s’est développé auprès des Paninari. Un phénomène social représenté par des adeptes des marques américaines comme Levi’s ou Timberland. Parallèlement, la croissance de l’entreprise s’est étendue jusqu’en Angleterre, notamment auprès des fans de football. Il faut reconnaître que les parkas, manteaux et vestes signés par la rose des vents sont encore très utiles chez les anglais, au vu des conditions météorologiques.

Nous voilà au cœur des nineties, la marque franchit quelques frontières avant d’atteindre une renommée internationale qu’elle doit d’ailleurs à différents artistes. En effet, elle devient l’uniforme de Liam Gallagher, le leader du groupe Oasis. Aujourd’hui encore, la scène musicale continue d’offrir de la visibilité à la marque jusqu’à attirer le rappeur canadien Drake. Laissant une place de premier choix dans le monde du hip hop. À la fois fidèle et codifié par Stone Island, Drizzy a été jusqu’à reproduire l’insigne de la boussole en guise de pendentif, estimé à 100 000 $.

La philosophie de Stone Island

Dès ses débuts, Stone Island était bien plus qu’une simple marque de vêtements. La recherche étant l’un de ses piliers, Massimo Osti et son prédécesseur ont toujours eu l’envie d’inventer et d’innover. Tel un espace dédié à l’expérimentation, au sein des laboratoires la mode se conjugue aux technologies de demain. De là, des tissus exclusifs ont émergé comme le Nylon Metal et le Tank Shield. En avance sur son temps, les décennies ont laissé place à des tissus thermo-sensibles, esthétiquement régulés par la température ambiante. Chacune des pièces adopte un style à la fois urbain et techwear ponctué par le fameux patch brodé. En bref, Stone Island repose sur une forte identité outdoor s’articulant entre la qualité et la praticité. C’est ainsi que son image a imposé le respect dans le milieu du prêt-à-porter, laissant d’importantes co-signatures prendre part au succès.

Le segment de la mode urbaine

Omniprésent en solo à travers le monde, Stone Island remet sans cesse en question les codes de la mode. Très apprécié sur le sol américain, cela fait maintenant 10 ans que le label new-yorkais, Supreme réinvente les designs. Une nouvelle perspective lorsque l’on additionne des vêtements techniques à une identité streetwear. D’autre part, le géant américain Nike a également apporté sa contribution en 2019 dans le cadre d’une innovante « co-lab », conjuguant l’ingénierie et l’athlétisme. Parmi les récents projets, on retient le partenariat avec l’équipe de Boston notamment sur la New Balance 991v2 et la New Balance 574.

En 2020, Stone Island a intégré le groupe de Moncler, un véritable tournant pour le label. À son apogée, l’entreprise Made in Italy continue de dévoiler de nouveaux projets. Pour restez au courant de toutes les sorties Stone Island à venir, rendez-vous sur notre page Release Dates.